Comment faire face à un échec ?

 

Hello mes douces, j'espère que tout va pour le mieux pour vous cette semaine ? Au programme aujourd'hui, j'ai eu envie de répondre à cette question qui est énormément revenue et de manière générale nous créer de gros nœuds au cerveau : comment faire face à un échec ? 

 

Avant de commencer,

à te donner les solutions, j’aimerais que l’on revienne ensemble sur ce qu’est un échec. Déjà, l’échec va avoir plusieurs significations en fonction de la culture de chaque personne. Par exemple en France, on a grandi avec cette histoire de cadre et de case, pour te donner un exemple d’une situation qui m’est arrivé récemment, en France pour obtenir un prêt immobilier, on va davantage valoriser le salariat, plutôt que l’entrepreneuriat même si tu gagnes x2, 3, 4 ou 10 fois ce que tu gagnais dans ton CDI. Parce que c’est comme ça en France, il nous faut des garanties comme ils appellent ça. Et si on regarde au sens beaucoup plus large il y a toujours un cadre : une femme doit être ambitieuse et gagner de l’argent, mais pas plus que son homme quand même sinon il se sent diminué, une femme doit être mariée et avoir des enfants avant 30 ans sinon elle est cataloguée au rang de « vieille fille » ou encore « à un problème ». Heureusement pour nous, les choses changent, elles bougent, pas aussi vite qu’il le faudrait dans notre société, mais certaines mentalités évoluent tout de même. En revanche, lorsqu’il s’agit de l’échec, j’ai le sentiment que de ce côté-là, on n'évolue pas tant. 

Si on regarde du côté de chez nos voisins les Américains, leur culture de l’échec est complètement différente : chez eux, échec ne signifie pas s’être planté et repartir de zéro comme on se l’imagine chez nous. Chez eux, l'échec est égal à avoir tenté quelque chose, avoir tenté quelque chose, c’est être sorti de sa zone de confort, être sorti de sa zone de confort, c’est avoir appris quelque chose et avoir appris quelque chose, c’est mieux faire la prochaine fois. Et essayer, encore et encore jusqu’à ce que ça fonctionne. 

 

Le problème de notre regard face à l’échec, c’est qu’on essaye, on tombe, on décide que c’est un échec et que tout est fini.

 

Tout est fini si tu décides que tout est fini. C’est un échec si tu décides que s’en est un et que donc tu lâches l’affaire, tu abandonnes. Tant que tu essayes, ce n’est pas un échec. Tu considères peut-être que c’est un échec parce que tu as essayé, et tu n’as pas eu les résultats que tu espérais, ou alors tu n’as pas atteint tes objectifs. Ce n’est pas un échec, c’est un essai qui te dit "essaye encore", essaye différemment. L’échec, c’est de réaliser que ce que tu fais ne fonctionne pas, mais de continuer à t’y accrocher sans prendre de recul ou sans te remettre en question. Si tu fais comme tu as toujours fait, alors tu obtiendras ce que tu as toujours obtenu. Cette phrase, tu as dû l’entendre des centaines de fois. Alors l’échec, c’est ça. L’échec ce n’est certainement pas changer de direction, essayer d’une autre manière ou encore tomber. Justement, quand tu tombes, c’est que tu as essayé quelque chose, c’est que tu as appris quelque chose. Peut-être que tu tomberas une fois et la seconde sera la bonne, ou peut-être que tu tomberas quinze fois et c’est le seizième qui sera la bonne. Tu ne peux pas le savoir tant que tu n’as pas essayé. Et pour moi, c’est cela l’échec. 

Je suis aussi d’accord avec le fait que, ce n’est jamais facile de faire face à un échec, ou en tout cas de se donner corps et âme dans quelque chose, un projet, une relation et que ça ne fonctionne pas. C’est dur à accepter et ça demande de faire preuve de résilience, de lâcher prise et de remise en question. Ça n’a pas, pas fonctionné, à cause et uniquement parce que c’est toi, il peut y avoir des centaines, des milliers d’autres facteurs à commencer par le timing, les compétences à ce moment-là, l’ouverture d’esprit, etc, etc. Ce n’est pas parce que tu as investi du temps, de ta personne, de l’argent, et tout ce que tu veux en quelque chose en quoi tu croyais vraiment, et qui n’a pas donné ce que tu espérais ou ce pour quoi tu travaillais si dur que c’est de ta faute ou que c’est un échec. Prendre du recul et analyser, comprendre ce que tu peux améliorer ou faire différemment la prochaine fois, c’est ok. Abandonner et penser que c’est foutu pour toujours, que ce n’est pas fait pour toi parce que cette fois-ci, ça n’a pas marché, te remettre complètement en question, te dévaloriser et ne plus y croire, ça, c’est l’échec. Il y a une grande différence entre perdre espoir et avoir besoin d’un moment pour respirer et prendre du recul, lâcher du l’est et se résigner, abandonner et tout lâcher.

 

C’est donc la différence entre l’acceptation et l’échec.

C’est ta vision des choses, c’est ton regard sur la situation : tu as toujours le choix et tu peux choisir de faire de cette déception un tremplin pour rebondir, réajuster et faire les choses différemment. Ou bien, tu peux choisir que c’est un échec, abandonner et dans ce cas, c’est bel et bien un véritable échec. La résilience elle, elle va te demander d’avoir la foi, la foi dans le fait que tout arrive pour une raison, et que si ce n'est pas passé comme tu le souhaitais dès la première fois, c’est peut-être parce que tu as besoin d’apprendre davantage quelque chose, de mieux maitrisé ceci ou cela, d’être plus sure de toi pour passer à l’étape supérieure, etc. Rien n’arrive par hasard et l’Univers ne t’envoie pas des challenges juste parce qu’il n’a rien d’autre à faire, tout est juste et chacun à son timing, ce n’est pas une course, le tout, c’est d’y arriver. 

Si on repart de la base de ta vie, quand tu étais petite, il a bien fallu que tu apprennes à parler, que tu apprennes à marcher. Ce n’est pas quelque chose qui était inné, et même si tu voyais les plus grands courir et sauter, il a fallu passer des étapes avant que tu en arrives toi aussi ici : tu as commencé par ramper, puis finalement, tu as réussi à atteindre les quatre pattes. Tu as pris un peu d’assurance et tu as essayé de t’accrocher à toutes les surfaces que tu trouvais pour te lever, et puis un jour ça y ai, tu étais sur tes deux pieds. Et puis finalement pouf, tu es tombée. Peut-être que tu as pleuré, peut-être qu’on t’a applaudi et encouragé, mais en tout cas, tu n’as pas abandonné, tu ne t’es pas dit, « c’est trop dur, tous les autres y arrivent et pas moi, j’abandonne ». Ça, ça aurait été l’échec. Tu as réessayé, tu es retombé, et puis un jour ça y ai, c’était de l’histoire ancienne et tu courais partout dans la maison. C’est exactement ce que je veux te faire comprendre aujourd’hui : ce n’est pas un échec parce que tu as essayé et que ça n’a pas cartonné. Ce n’est pas un échec parce que Pierre, Paul ou Jacques à mieux réussi et / ou plus vite, encore une fois, je te le répète : chacun a son propre timing, ce n’est pas une course, le tout c’est d’y arriver et de ne pas abandonner.

Et du coup, justement, comment fait-on pour ne pas abandonner quand on est très déçue, qu’on a malgré nous ce sentiment d’échec ou ce sentiment d’avoir perdu du temps que la solution la plus simple qui nous apparaît serait de tout lâcher plutôt que de se motiver de nouveau et faire face ?

Et bien, j’ai identifié 6 étapes qui m’ont permis, tant à moi, mais également aux femmes que je coache de rebondir et de faire face à un échec :

 

1. Faire le bilan

La première étape va être de faire le bilan, en toute objectivité. Ça va être donc de regarder les choses en face : qu’est-ce que j’ai fait ou mis en place qui n’a pas fonctionné ? Pourquoi ? On ne cherche pas à être dans la sur-interprétation ici, mais on s’appuie sur les faits. A contrario, on va également faire le bilan de tout ce qui a été fait, tenté, créé, et mettre de la valeur dans ce qui a déjà été accomplie. Parce que se mettre des objectifs c’est bien, mais rester objective sur tout le chemin déjà parcouru, c’est mieux. Bien sûr que l’idéal serait que votre projet ou relation cartonne dès les premières minutes, mais vous avez déjà la chance de pouvoir essayer, de faire quelque chose qui vous plaît et vous tient à cœur, vous avez au cours de ce chemin déjà appris énormément de chose, tant sur vous que sur de nouvelles compétences et ça ce n’est pas rien. La réussite ce n’est pas toujours gagner des millions ou atteindre le mariage, la réussite ça peut être réussir à créer quelque chose par vous-même, vous sentir heureuse et reconnaissante de vous lever chaque matin pour faire ce que vous faites, vous sentir alignée et savoir qu’un jour, les essais donneront quelque chose d’encore mieux, mais que pour le moment, c’est parfait et c’est assez ainsi.

 

2. Se reconnecter à son pourquoi

La deuxième étape va être de se reconnecter à son pourquoi et à sa vision. Tu as commencé pour quelque chose, tu avais des envies, des besoins, des convictions : que sont-elles devenues ? Où sont-elles passées ? Il est important que tu te rappelles pourquoi : pourquoi tu as commencé, pourquoi tu travailles si dur, pourquoi tu t’accroches, pourquoi tu fais telle ou telle action, car si tu en es là aujourd’hui, c’est parce que tu as fait des choix qui t’ont mené ici, et c’est choix, tu les as faits parce que tu croyais en quelque chose de plus, de mieux. Reconnecte-toi à cette croyance, à ce pourquoi. Cela va t’aider pour te motiver, à ne pas perdre de vue ton objectif final ou en tout cas ce que tu souhaites atteindre et donc à trouver les solutions pour ne pas lâcher, ne pas abandonner et atteindre ce point. Tu peux par exemple de toute ta vision et ton pourquoi en retirer une phrase que tu vas noter bien en évidence quelque part et te rappeler chaque jour. Cette phrase, je l’ai moi par exemple accrocher au mur face à mon bureau et je la vois, je la lis chaque jour, chaque matin avant de commencer et je sais pourquoi je n’ai pas forcément choisi la facilité ou le chemin classique et pourquoi je me bats pour mes projets et mes choix de vie. Si tu veux en savoir plus sur comment trouver ton pourquoi, j’ai déjà fait un épisode de podcast dessus c’est l’épisode numéro #9 qui s’intitule « trouver ton pourquoi ».

 

3. Envisager ce que tu pourrais mettre en place / créer / faire

L’étape numéro trois, va être d’envisager maintenant tout ce que tu pourrais faire différemment pour arriver à tes objectifs. Attention, je ne te dis pas de changer de stratégie ou de tactique toutes les deux semaines, il faut aussi le temps de voir les répercussions que cela va avoir que ce soit sur ton projet, ta relation ou une perte de poids par exemple, rien ne se fait du jour au lendemain. Mais si tu as tenté d’une manière, et qu’après quelques semaines, ou mois, tu réalises que ça ne fonctionne pas, c’est qu’il est surement temps d’essayer d’une autre façon. Fais la liste de toutes les solutions qui s’offrent à toi : Qu’est-ce que tu pourrais changer dans un premier temps qui ne te demande pas trop de temps ou qui te permettes de capitaliser sur ce que tu as déjà ? Qu’est-ce que tu pourrais changer qui demande un petit peu plus de temps et d’investissement ? Etc. En créant ta liste monte crescendo en partant de choses qui vont être faciles à mettre en place et à déployer, vers ce qui demandera de plus en plus de temps, d’investissement, mais qui pourraient également être la solution. Rappelle-toi également qu’il n’y a jamais une seule solution, il y a plusieurs plan B à mettre en action pour arriver à tes fins, et encore une fois ce n’est parce que le plan A, le B, le C ne fonctionnent pas, que le G ne fonctionnera pas, car entre temps tu vas apprendre, te perfectionner, rencontrer des personnes et c’est tout cela mis bout à bout qui te mèneras sur ton bon chemin.

 

4. Écouter ton corps, tes réactions, tes intuitions

La quatrième étape va être d’écouter ton corps, tes réactions, ton intuition, la petite voix à l’intérieur de toi, tes ressentis, bref, de te faire confiance. Tu te connais mieux que personne, tu sais ce qui est bon ou non pour toi, idem pour ce qui est fait ou non pour toi. Tu le sens et le ressens, alors pourquoi ignorer ces signaux qui sont d’ores et déjà une réponse ? Je te répète souvent cette phrase « quand il y a un doute, il n’y a pas de doutes », si ça sent mauvais, c’est qu’il y a une m**** quelque part. Ce n’est pas le fruit de ton imagination, ou une excuse pour je ne sait quoi, tes ressentis, tes émotions sont toutes aussi valables que celles de n’importe qui, et plus que quiconque, tu te dois d’y apporter une attention particulière. Car si tu n’écoutes pas toi d’abord qui le fera pour toi ? Si tu sens que tu es en train de cramer ton énergie, mais que malgré ça, ça ne prend pas, etc., c’est sans doute parce qu’il y a quelque chose à changer, pas que tu doives en faire plus, encore plus et toujours plus. Tu es assez, là maintenant tout de suite, ce que tu fais est assez et suffisant et parfois, c’est justement en prenant un pas de recul que l’on arrive à avoir la vision d’ensemble et à comprendre pourquoi ça ne fonctionnait pas jusqu’ici. Écoute-toi, prends le temps de respecter tes besoins, ta vision et accroche toi à tes rêves, car tu mérites plus que personne de les atteindre, tu en es capable et ça arrivera. 

 

5. Faire un travail sur toi en parallèle d’acceptation, de résilience

La cinquième et avant-dernière étape de mon plan pour faire face à un échec, c’est en parallèle de tout ce que tu vas faire pour ton projet ou relation, de travailler sur toi. Le fait de ne pas atteindre tes objectifs ou obtenir ce que tu désirais t’auras peut-être ramené à d’anciennes blessures, d’anciens schémas, de vilaines pensées ou croyances. Tu ne repars pas de zéro. Tu n’as pas perdu ton temps. Tu n’as pas gâché ta vie. Tu as cru en quelque chose, tu as tenté et tu as appris quelque chose. Et c’est ça que tu vas devoir te répéter et travailler jour après jour. Travailler sur toi, sur fixer ta confiance et ton estime de toi va te permettre également d’avancer plus vite sur les 4 étapes précédentes et d’en arriver plus vite à la sixième et dernière étape. Parce que c’est ce que tu crois de toi qui créeras ta vie. Les autres ne croiront en toi que si tu crois en toi d’abord. Personne ne fera ce travail pour toi. Tu dois t’assurer de bien savoir que ce n’est pas de ta faute, que tu n’es pas, pas assez ceci ou cela, tu as tenté, tu as appris, et la prochaine fois, ce sera différent. Il n’y a qu'en te créant une confiance en toi et en tes qualités, tes compétences et tes capacités que tu seras capable de rebondir et de te servir de cet « échec » comme tremplin. Sans cette confiance en toi, c’est là que l’échec arrivera, car tu abandonneras, parce que tu ne te croiras pas à la hauteur de, capable de, etc. Toi, tu es assez, tu es suffisante, ce que tu fais est assez et suffisant, j’en suis convaincue et il faut que tu le sois également avant de pouvoir avancer et passer à l’étape suivante - tant dans ce cheminement que dans ta vie en général. Toi, tu es assez, tu es suffisante, ce que tu fais est assez et suffisant, j’en suis convaincue et il faut que tu le sois également avant de pouvoir avancer et passer à l’étape suivante - tant dans ce cheminement que dans ta vie en général. C’est la base.

 

6. Tenter

Et enfin, last but not least, la sixième et dernière étape ça va être de tenter. Parce que la théorie oui, c’est super bien, mais la pratique, c’est encore mieux ! Tu ne seras jamais ce que ça pourrait ou aurait pu donner si tu ne passes pas concrètement à l’action pour le vérifier. « Avec des si on… » referait sans doute le monde, on aurait une vie complètement différente (d’ailleurs, je fais un aparté, car il y a un film sur Netflix en ce moment qui traite ce sujet de « et si » dans la vie d’une femme, si elle avait pris cette décision plutôt que celle-là à un instant clé, que ce serait-il passé, il s’appelle « Une vie ou l’autre » et je te le recommande. Bref fin de l’aparté). Ce que je veux te faire comprendre ici, c’est que la seule solution pour vérifier si ton plan B, C ou G fonctionnent, c’est de les tester dans la vraie vie. Et pour cette étape, il est essentiel d’être passé sur les 5 étapes précédentes, en insistant +++ sur l’étape numéro 5 qui te donnera le courage, la niaque et la force nécessaire pour celle-ci, cette sixième étape. 

 

Et si toi, tu désires allez encore plus loin, pour que l’on travaille ces 6 étapes ensemble, je te rappelle que tu réserver un appel découverte de 15 minutes totalement gratuit et sans engament avec moi, ou bien tu peux également nous rejoindre moi et les dizaines de femmes qui se sont déjà dit oui au seine de mon accompagnement signature 90 jours pour mener la vie de tes rêves, et d’ailleurs au moment où tu m’écoutes il y a une offre de rentrée qui se termine mercredi 7 septembre 2022 à 23h59 grâce à laquelle je t’offre 200€ sur la valeur totale du programme grâce au code SUMMER22, valable sur les paiements en 1, 2 et 4 fois. C’est énorme, c’est exceptionnel, ça ne se reproduira pas, et après le 7 septembre, 23h59 il sera trop tard. Si tu as la moindre question je reste comme toujours à ton entière disposition, en commentaire ou bien par e-mail ou en message direct sur Instagram. D’ici là je te souhaite une belle et agréable semaine, je t’embrasse plus fort que la canicule de cet été et je te dit à la semaine prochaine pour un nouvel article !

Avec tout mon amour,

Mélanie

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