
Ne pas considérer ses échecs comme un schéma
Hello ma douce et bienvenue à toi dans ce nouvel article ! Avant de commencer, j’aimerais m’assurer déjà que tout va pour le mieux pour toi cette semaine, et que malgré le changement de saison, tu te portes du mieux que possible. Pour ma part, je sors d’une bonne vieille grippe, ça s’entend encore un petit peu et à chaque fois que je suis malade, et que la seule chose que je rêve de faire, c’est aller me réfugier chez mes parents et qu’ils s’occupent de moi, je me rappelle aussi à quel point il est important de prendre soin de soi, et de sa santé avant toute chose. Parce que tu as beau avoir toute la motivation et stratégie et entourage du monde, sans ta santé ça ne te mènera pas bien loin. Et par santé, j’entends mentale et morale, car ce sont elles qui vont déterminer ta santé physique. Tu en a peut-être déjà fait l’expérience et tu connais les effets néfastes du stress et de l’anxiété sur toi, sur ton corps, tes réactions, alors ceci est juste un petit reminder d’amour pour te rappeler de prendre soin de toi, de t’écouter en toute circonstances et de ne pas faire les choses de manière automatique, ou parce que c’est ce qu’il faut ou encore parce que c’est ce qu’on attend de toi. Bref parenthèse fermée.
Revenons-en à nos moutons à savoir le sujet du jour « ne pas considérer ses échecs comme un schéma ». J’ai longtemps hésité sur le titre, notamment à remplacer « échec » par « déception », parce qu’on a discuté de la notion d’échec à différentes reprises ici, et sur Instagram, et dans les newsletters, et je ne suis pas alignée avec ce mot. Néanmoins, c’est quand même lui qui, en premier lieu, nous vient en tête lorsque quelque chose ne se passe pas comme prévu. Que ce soit un projet, une relation qui foire, la première chose à laquelle on pense (après avoir pensé, «j’ai perdu mon temps » souvent de fois) c’est : je ne recommencerai jamais. Ce qui induit donc que si tu recommençais, si tu tentais de nouveau ta chance, avec un timing différent, des connaissances et compétences différentes, une personne différente et bien l’issue, le résultat eux seraient les mêmes.
Je suis sûr qu’en m’entendant dire cette phrase, tu réalises la bêtise de cette pensée, elle reviendrait finalement si on veut prendre un raccourci, à dire à ta meilleure amie qui vient d’être refusée lors de la phase finale des entretiens qu’elle passait : « Ah ouais, bon bah, laisse tomber ce n'est sûrement pas pour toi, abandonne ». Tu ne ferais pas ça non ? Tu lui dirais plutôt que ce n’était pas le bon poste pour elle, pas fait pour elle là maintenant tout de suite, mais que quelque chose de mieux l’attend non ? Je te parle de ça en connaissance de cause, car c’est exactement ce qu’une amie à moi à vécu en avril dernier, et elle a fini par décrocher le poste qu’elle voulait dans une boite plus jeune, plus dynamique, avec plus davantage, et un meilleur salaire : tu vois, je te le dis, quelque chose de mieux l’attendait. Donc si on en revient à toi, pourquoi est-ce qu’il te serait seulement réservé les « non », les « pas tout de suite » les « désolé c’est pas toi c’est moi » et pas les « oui », les « c’est toi c’est une évidence » et les « c’est mon tour » ? Pourquoi, aujourd’hui, tu en es arrivé à penser que ce n’était pas fait pour toi ?
On va d’ailleurs aujourd’hui se poser ces 3 questions ensemble.
Prépare une feuille à côté de toi, et puis ferme les yeux, prends trois grandes inspirations et connecte toi à ce qui te pose aujourd’hui ta plus grande problématique, le truc qui te fait du mal, en continu comme un bruit de fond, mais que tu as acté comme « c’est comme ça ». Je te donne un exemple, pendant longtemps pour moi, ça a été « l’amour, ou en tout cas, les belles et longues relations, ce n’ai pas fait pour moi, j’ai déjà eu ma chance ». Voilà, c’était acté, ma vie amoureuse s’arrêtait là. Une fois que tu es connectée à cette problématique, tu vas venir noter tout ce qui te vient à l’esprit au sujet des 3 questions suivantes. La première question, c’est : Comment j’en suis arrivée à penser cela ? On enchaîne avec la deuxième question, tu peux bien sûr mettre pause pour avoir le temps de les noter : Qu’est-ce que cela m’apporte de penser cela ? Et enfin, la troisième : Qu’est-ce que cela m’empêche de penser cela ?
Ok donc maintenant que tu as une vision bien claire de ce qui bloque en face de toi, j’ai envie de te dire BRAVO. Bravo parce que tu as fait le pas le plus difficile, celui d’identification. Je ne dis pas que ce qui arrive derrière est facile, parce que c’est sûrement lié à tout un tas de croyances et blessures qu’il va falloir réparer, mais tu as fait le premier pas et c’est toujours, TOUJOURS, le plus difficile. Parce que c’est celui qui te conduit vers quelque chose de différent, c’est celui qui t’engage, c’est celui qui te dit « ok, je suis engagé ». C’est comme lorsque tu veux te mettre au sport, le plus difficile, c’est d’aller t’inscrire dans un endroit que tu ne connais pas, où tu n’as jamais mis les pieds et dont personne ne t’as appris les codes. Derrière, ce n’est pas dur, c’est de la discipline. Et bien pour le travail sur soi, bonne nouvelle, c’est la même chose, de la discipline. De la discipline pour constamment transformer tes pensées, transformer tes mots et ce que tu penses de toi, c’est de la discipline au début de ne RIEN laisser passer, jusqu’à ce que ça devienne une habitude, et qu’un jour sans t’en rendre compte tu réalises que des barrières sont levées, que ton discours à changé et que ça y ai tu es prête pour la suite. Il n’y a pas de grands changements du jour au lendemain, il y a des petits pas les uns après les autres. Et c’est exactement ce qu’il se passe ici : si tu es aujourd’hui convaincue, comme je l’étais que l’amour ce n’est pas fait pour toi, parce que tu as eu des mauvaises expériences, parce que ton ex a bousillé ton estime de toi, parce que ça n’a pas marché jusqu’ici et que tu as ancré chaque déception, chaque séparation comme « une de plus » alors tu ne vas pas te réveiller un matin avec un discours complètement différent. Ça va demander du temps, du travail, de la discipline et quelques moments d’inconfort avant d’arriver à ce que tu souhaites, mais peut-être que ça en vaut la peine pour derrière vivre une vie paisible et heureuse n’est-ce pas ?
Le travail sur soi, c’est l’équivalent des montagnes russes.
Un jour tu te réveilles et tu as l’impression d’avoir dépassé tout ça, que tout est derrière toi, ça y ai, tu as vaincu tes peurs, tes angoisses, tes croyances, tes démons finalement et tu as la main sur ta vie, tu sais ce que tu veux et puis sans crier gare et sans savoir pourquoi, une déception te ramène à une blessure si forte et si ancrée que tu as l’impression de repartir de zéro et que tout ce travail n’a servi à rien, que tu dois recommencer mais que tu n’en a plus la force car à quoi bon. La réalité, elle n’est pas aussi linéaire, rien n’est linéaire dans la vie et je pense que lorsque tu auras vraiment intégré cela, tout sera beaucoup plus simple et compréhensible. Si tu prends touuuuut absolument tout ce que tu as vécu jusqu’ici, tu comprends déjà que rien n’est linéaire toujours toute la vie : quand tu as commencé dans cette entreprise et à ce poste, tu adorais, et puis finalement, tu es partie vers de nouvelles aventures. Ça ne veut pas dire que tu n’aimes pas ce que tu fais, que tu ne sais pas te tenir à quelque chose ou que tu recherches toujours autre chose, mais simplement que tu évolues, tu changes, et tes désirs, envies, besoins évoluent et changent avec toi. Dans les relations non plus ce n’est pas linéaires, les relations familiales évoluent, amicales aussi, amoureuses évidemment, mais ta relation avec toi aussi elle n’est pas linéaire. Ton rapport à ton corps n’est pas linéaire. Tes émotions ne sont pas linéaires. Tu n’es pas chaque jour, exactement la même qu’hier, encore et encore. Rien n’est linéaire, tout bouge, tout change. Notre monde est fait et constitué comme ça, regarde il y a le jour et la nuit, il y a les saisons, il y a la canicule et les orages, il y a le soleil et la pluie, et ce n’est pas parce que l’un existe que l’autre doit disparaître, c’est temporaire, pas linéaire, et parfois les deux sont là en même temps et ça nous donne un arc-en-ciel, une éclipse. Rien n’est linéaire et c’est tant mieux parce que ça veut dire que ce que tu penses être vrai et ne jamais changer aujourd’hui, pourra être différents demain. Tous les soirs, le soleil se couche, mais il est de retour le lendemain. C’est pareil, exactement pareil avec toi.
Alors, peut-être que là tout de suite, le seul travail que tu as à faire pour accepter que les choses puissent bouger, peuvent changer, c’est d’accepter que tout rien n’est linéaire et que cela, tu ne peux pas le contrôler. En revanche, tu peux contrôler ta vision de ce fait : est-ce que tu le vois comme quelque chose de positif ou de négatif ? Pendant, longtemps, en tout cas plusieurs mois, j’ai répété à mes proches que le fait de n’avoir aucune certitude sur la vie, de ne pas pouvoir contrôler ça me tétanisais et que donc dans le doute, je préférais ne rien vivre au cas où ça tourne mal, plutôt que de prendre le risque que ça tourne bien. Ironique, non, quand on sait que j’ai tout plaqué en France pour suivre mon cœur, mes envies et mes besoins en m’expatriant et en créant mon entreprise dans le bien-être ! Et bien justement, il y a eu un moment de flottement où tous ces changements, ce tourbillon, m’ont ramené à mes peurs les plus profondes et donc j’ai eu besoin un moment de ne rien vivre, émotionnellement parlant, parce que les peurs étaient trop grandes et c’était ma façon à moi de me protéger. Me protéger de souffrir, d’avoir mal, de pleurer, de ressentir de la colère, de la tristesse. Mais dans le même temps, je m’empêchais alors de donner un vrai sens au mot « vie », je m’empêchais les rencontres, les rires, les fous rires, les papillons, l’excitation, la joie, l’impatience. Je m’empêchais de ressentir, tout simplement, dans un sens comme dans l’autre. Et puis comme la vie n’est pas linéaires, les peurs et les émotions non plus, j’ai eu mon temps pour suspendre et faire autre chose, j’ai eu mon temps pour comprendre, me construire différemment, faire le deuil aussi de certaines choses, de certaines périodes, de certaines personnes, et puis j’ai accepté. Et l’acceptation ne veut pas dire renonciation. Accepter ce n’est pas approuver ce qui arrive et renoncer à agir, c’est plutôt embrasser la réalité pour mieux l’apaiser et la transformer. Parce que rien n’est linéaire.
Cet article aujourd’hui, il n’a pas vocation à te partager un plan d’attaque ou des étapes pour passer à l’action, il est vraiment là pour planter une graine, quelque part en toi, une graine de « tu verras, le meilleur reste à venir ». Parce que ce que tu es en train de vivre aujourd’hui n’est pas une finalité, n’est pas ta finalité. Le moment que tu traverses, ce que tu penses ne jamais pouvoir réparer se réparera. Les choses ne seront jamais comme avant certes, mais pourquoi voudrais-tu de quelque chose du passé alors que toi-même, tu n’es plus cette personne du passé ? Cet épisode, il est là pour te faire comprendre que tu te relèveras, même si tu crois aujourd’hui que c’est impossible, que c’est trop dur. Il est là pour te redonner un petit bout d’espoir, de lumière. Aussi long sois le tunnel, il y a toujours mieux qui arrive et peut-être qu’en ce moment, c’est le moment où tu prends une pause pour te préparer à ce meilleur. Il est là pour te dire que tu n’as pas encore rencontré toutes les personnes capables de t’aimer sur cette Terre. Il est là pour te dire que tu as encore tellement de choses à accomplir, tellement de temps et de place sur ton chemin, que tu ne dois pas t’inquiéter de faire une pause sur le bas-côté pour l’instant. Il y aura toujours de nouvelles opportunités, toujours une nouvelle chance, un nouvel amour, une amie fidèle, des fous rires et des voyages. Il y aura toujours mieux. Ça viendra. Cet article, il est là pour planter tous ces mots en toi.
Parce qu’un jour, tu te sentiras prête pour reprendre la route, sur ton chemin. Comme le soleil se lève chaque matin et se couche chaque soir, un beau matin tu seras prête à te lever entièrement de nouveau et prendre ta place.
Tu seras prête à briller comme tu le dois, aimer comme tu le sens et recevoir comme tu le mérites. Et à ce moment-là, tu oublieras aujourd’hui, tu oublieras ton état, tu oublieras comment tu as fait pour ressentir autant de désarroi, de vide, de craintes. Mais pour en arriver là, et je suis désolé d’en remettre une couche, mais tu vas devoir passer pas une période d’inconfort. La période où tu arrêtes de tricher, de te cacher, de te voiler la face, de faire semblant ou encore de subir, d’être spectatrice. Tu vas devoir t’exposer, t’ouvrir, faire un pas vers toi et regarder les choses en face. Accepter. Encore une fois, accepter n’est pas renoncer. Accepter, c’est apaiser, c’est arrêter de lutter et c’est avancer.
Au début de cet article, je te partageais 3 questions à te poser concernant une situation qui aujourd’hui te pose problème ou te bloque et de laquelle tu te demandes comment en sortir. Peut-être que le premier pas, il est là, te poser sérieusement sur ces 3 questions pour comprendre comment et pourquoi tu en es arrivé à cette conclusion. Une fois que tu auras ces 3 réponses, tu pourras alors te poser cette 4e question : Qu’est-ce que je peux faire pour changer cela ? Parce qu’avec les trois premières questions, tu aurais compris comment et pourquoi tu en es arrivé à penser ainsi, mais également ce que cela t’empêche d’avoir, de faire ou d’accomplir. Avec cette 4e question, on va donc passer du côté actrice, du côté avancées, du côté prendre les choses en main, du côté soleil. C’est cette 4e question qui va t’amener à établir une sorte de plan d’action : ok j’en suis là, mais là ça ne me convient plus c’est là que je veux aller, donc comment je peux y aller, qui peut m’aider, en combien de temps, etc. C’est le moment où toute la théorie que tu as intériorisée va te servir pour maintenant construire un plan qui consiste à te bouger finalement. Quand j’ai réaliser moi que j’étais complètement tétanisée à l’idée d’un jour tombée de nouveau amoureuse, mais quand même temps l’un de mes plus grands souhaits de vie était de construire ma famille, j’ai réalisé qu’on avait comme qui dirait une incompatibilité, une incohérence, un décalage. C’est ok, je devais sans doute passer par la case pause et plan d’action avant de le mettre en exécution. Le plus dur, le plus difficile a été de reconnaître que je m’étais laissé tomber aussi bas et profond avant de réagir, une fois que j’ai regardé la réalité en face et compris que je n’arriverais pas à me sortir de cette grosse pelote de laine toute seule, j’ai répondu aux questions de comment, quand, qui naturellement et le reste n’a été que de la discipline. Des moments d’inconfort certes, mais rien de comparable avec l’idée de finalement passer à côté de ma vie sentimentale et donc d’une partie de mes rêves.
Retiens bien que pour chaque situation, il y aura du confort et de l’inconfort. À toi de choisir quel inconfort, tu es prête à traverser quelque temps pour aller chercher le confort que tu sais mériter et vouloir. Je m’explique, si on reprend ma situation de ce moment-là, ce serait donc la situation 1 : la pensée, c’est d’avoir peur de souffrir, l’émotion qui s’en dégage est donc plutôt négative, l’action, c’est de tout faire pour ne laisser personne s’approcher de trop près et le résultat, je ne souffre pas, mais je ne suis pas non plus heureuse à 100 %, car je garde un contrôle permanent sur mes émotions et sentiments. Confort et inconfort. Maintenant, prenons la situation 2 dont la pensée serait, je veux profiter de ma vie, l’émotion serait l’excitation et la joie, l’action serait de se libérer des blessures du passé pour se libérer des peurs du futur et ainsi vivre plus dans le moment présent, et résultat, me laisser l’opportunité de rencontrer quelqu’un et vivre ce qui doit être vécu. Confort, car je respire de nouveau et je me laisse porter, inconfort, car cela m’a demandé du temps, du courage et de la force de faire face à tout un tas de choses enfouies depuis des années, et de faire face à mes blessures, mais également parfois à des blessures qui ne m’appartenaient pas. Voici donc comment je vois les choses.
Alors, cet article aujourd’hui ma douce, j’espère qu’il t’auras apporté ne serait-ce qu’un petit espoir, un petit « peut être que pour moi aussi les choses pourraient changer », en tout cas je plante cette graine, je laisse ça là, et si toi tu as envie encore de creuser un petit peu plus loin pour comprendre, alors tu peux réserver un appel découverte avec moi, c’est gratuit, c’est 15 minutes, sur la date et le créneau de ton choix et on va simplement parler de ce que l’on peut faire ensemble pour débloquer ta situation et t’offrir la vie que tu mérites.
Avec tout mon amour,
Mélanie
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