Se foutre la paix

   

Hello mes douces, j’espère que vous allez bien aujourd’hui et je vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel article, où on va parler, sans grande surprise, de la capacité à se foutre la paix, pour finalement trouver et garder la paix intérieure que l’on mérite dans notre quotidien.

 

Ce week-end, j’ai totalement fêté mon anniversaire comme il se doit, mes 29 ans plus précisément. Et c’est justement à l’approche de cette 29ème bougie que m’est venue l’idée, de créer cet article. Parce que, qui dit dernière année de la 20aine, dit également nouvelle décennie en approche et, malgré le fait que, les choses évoluent, il reste encore une certaine pression sociale et surtout tous un tas d’attentes à cet âge fatidique, des 30 ans. 

 

Parce qu’il y a quelques jours, quand j’ai reçu tous un tas de messages pour me souhaiter un très bel anniversaire, j’ai également ce genre de phrases qui sont apparues plusieurs fois « la dernière avant les 30 », « profite bien de cette dernière année » ou encore « ça y ai plus qu’un an avant d’être vieille, lol » et je me suis faite cette réflexion : les gars, ils se passe quoi le 11 novembre 2023 du coup ? Ma vie s’arrête subitement parce que j’aurai passé la barre des 30 ? Ou bien tout devra avoir changé, évolué ? Je devrais avoir plus, être plus ? Pour qui ? Pour quoi ? Et pourquoi ? Ces petits mots, aussi anodins soient-ils de la part de ces personnes qui ne pensent certainement pas à mal, prennent part pour autant à cette pression sociale que l’on subit en "vieillissant", encore plus en étant une femme, malheureusement, et que j’interprète comme « il est urgent d’en profiter maintenant, après ce sera foutu ». 

 

Pourrait-on s’il vous plait appuyer sur le bouton pause et se demander : qui a décidé qu’à 30 ans, il fallait avoir vécu tout ce qu’il y a à vivre ? Qui a décidé que c’était avant cet âge qu’il fallait en profiter ? Qui a décidé que ça y ai « tu n’as plus 20 ans maintenant, il serait peut être temps de… » je te laisse compléter cette phrase par ce que tu as entendu. Bref, je me suis posée, et j’en ai longuement discuté avec les proches autour de moi pour comprendre pourquoi toute cette frénésie, cette pression, autour de ce changement de décennie, qui semble s’accentuer plus on avance dans le temps. 

 

Parce que d’un point de vue purement personnel, je vis mieux mon avancée en âge que lorsque j’étais plus jeune.

 

Je m’explique : sur les réseaux on voit notamment beaucoup émerger les mouvement de thirty is the new twenty, à comprendre 30 est le nouveau 20 soit 30, est the place to be, le truc cool du moment. Et je suis plutôt alignée avec ce mouvement pour tout un tas de raisons. Pour commencer, à 30 ans, et c’est logique on a plus d’expérience qu’à 20 ans, sur tout un tas de domaine, et c’est cette expérience qui nous a permis d’apprendre à nous connaitre, d’apprendre à nous aimer, à nous valoriser, d’apprendre à s’apprécier soi-même, à se détacher du regard des autres, à vivre pour soi, parce qu’à 30 ans on a compris que le temps passe vite, que la vie passe en un ou deux claquements de doigts et qu’il faut profiter, profiter, profiter de tout ce que l’on a car rien n'est éternel. Ça aussi, c’est quelque chose que l’on sait à 30 ans : que rien ne dure pour toujours. On n’a plus l’illusion que tout ce qui est aujourd’hui restera là, pour toujours, mais à l’inverse on sait aussi que cette mauvaise passe, cette déception, cette honte ou ce cœur brisé passeront, se répareront et repartiront de plus belle. À 30 ans, on est une femme, et on comprend ce que cela implique, les batailles que l’on va devoir mener, en plus de celles que l’on a déjà remportées. Si tu as déjà écouté mes podcast, tu sais que TU ES ASSEZ est né après ma crise du quart de siècle, qu’on appelle aussi la dépression des 25 ans. Cette dépression qui découle directement d’une peur, d’une angoisse accrue, et non controlée de l’avenir, de ce que l’on va vivre ou non, de ce que l’on va faire mais surtout pas être capable de faire ou d’accomplir. C’est cette espèce de décalage entre ce qu’on imaginait être ou avoir ou accompli et la réalité. Je me rappelle qu’à l’époque de l’année de mes 25 ans j’étais dans mon 1er CDI, et je voulais plus de responsabilités, je voulais gagner le double de ce que je gagnais. Je voulais avancer dans ma vie personnelle, me caser, histoire d’avancer dans mon planning prévu à l’avance de mariage à 27 ans, 1er bébé à 28, 2ème à 30 et on n'en parle plus. Mon Dieu quand j’y repense, je remercie la vie et l’Univers de ne surtout pas m’avoir donné ce que je voulais mais de m’avoir donné ce dont j’avais besoin. 

 

Ce dont j’avais besoin c’était : ma plus douloureuse séparation amoureuse pour enfin apprendre à me connaitre, seule, moi, et à m’aimer comme il se doit avant de tout donner aux autres. Ce dont j’avais besoin c’était faire mes propres choix et expériences professionnelles en gagnant notamment plus d’argent pour comprendre ce qui m’importais vraiment. Ce dont j’avais besoin c’était des déceptions amicales pour comprendre que la seule et unique relation qui resterait toute ma vie entière ce serait ma relation avec moi-même et que je dois la chérir autant, si ce n’est plus, que n’importe quelle autre relation. Ce dont j’avais besoin c’était de voyager, de m’ouvrir, de faire mes propres expériences et de comprendre que c’est ok de définir son propre chemin plutôt que d’en suivre un tracé par sécurité et confort. Ce dont j’avais besoin c’était de rencontrer de nouvelles personnes pour ouvrir mes horizons, mes possibilités, et mon esprit. Ce dont j’avais besoin c’était de me prendre des murs, d’avoir mal, de tomber, pour comprendre à quel point je suis résiliante, déterminée et courageuse. Ce dont j’avais besoin finalement c’était de me rencontrer, et c’est ce que la vie m’a permis de faire. Alors, à une année de mes 30 ans, plus que jamais je suis alignée avec le fait de : ne pas être mariée, ne pas être maman, si ce n’est d’un business que je développe jour après jour, de chercher mon équilibre, de tester, de recommencer, d’être riche de mes rencontres, de mon entourage, de mes rires, de mes larmes, de mes peurs, de mon travail sur moi. Je sais aujourd’hui qui je suis, comment je fonctionne, ce qui compte réellement pour moi versus ce que je croyais compter, et je suis plus apaisée. 

 

Et c’est exactement de cette notion, d’apaisement, de paix, dont je voulais te parler aujourd’hui. Parce qu’elle n’est pas venue toute seule, parce qu’elle n’est pas tombée de nul part, parce qu’elle n’est pas innée et surtout parce qu’elle n’est jamais, jamais acquise. J’ai parlé à plusieurs reprise de cette notion de se foutre la paix, dans mes newsletters notamment (encore une fois, si tu n’es pas inscrite c'est par ici, c’est gratuit, sans engagement, tu peux partir quand tu veux, mais si tu restes, je te promets chaque semaine une dose de motivations, de conseils, d’amour et parfois quelques petits cadeaux), fin de la parenthèse. J’ai donc, à plusieurs reprises, parlé de cette notion de paix, de paix intérieure que j’ai tant recherché. Je l’ai recherché dans mon rapport à mon corps, je voulais plus que tout arrêter de me torturer l’esprit à savoir quoi manger, si telle ou telle chose était une bonne idée, à compter mes calories, à faire toujours plus de sport. J’ai recherché cette paix intérieure face à la pression que je me mettais intérieurement, sur le fait d’atteindre tel ou tel objectif, de ne pas être assez ceci ou bien trop cela. J’ai recherché la paix intérieure dans mes relations, le fait de sans cesse me poser des questions, de vouloir toujours être au top de ma forme, ne jamais montrer ma vulnérabilité, cacher mon coté sensible, être toujours là pour les autres, en faire toujours plus, accorder toujours plus d’importance à ce qui leur importe ou les rend heureux. Etc.

 

J’ai recherché cette paix intérieure par tous les moyens, et à chaque fois on m’a répondu (que ce soit des professionnels, des copines, un chéri ou encore les signes de l’Univers) : lâche-prise. 

 

Ça avait l’air super sur le papier cette espèce de formule magique de « lâcher-prise » qui me promettait qu’en un claquement de doigt, tous mes soucis, mon stress, mes peurs, mes angoisses et mon anxiété disparaitraient comme par enchantement. Du coup, je me suis mise à chercher à atteindre ce lâcher-prise pour qu’il me donne enfin cette paix intérieure tant souhaité, tant voulu, et, spoiler alert, ça a été un échec. 

 

Parce que je crois que plus tu cherches quelque chose, moins c’est susceptible d’arriver, dans le sens où tu n’envoies pas la bonne énergie vers ce que tu veux : ce que tu envoies comme énergie c’est « j’en ai absolument besoin car *ça* me manque » donc ce que retient l’Univers c’est le manque, et donc loi de l’attraction, il te donne ce qui vibre sur la même fréquence que toi. Je m’explique : quand tu veux perdre du poids ou tomber enceinte, si tu es complètement focus sur cette envie, cet objectif, et bien rien ne se passe car toute ta vie ne tourne plus qu’autour de ça et de la frustration de ne pas avoir ce que tu veux, là tout de suite. Et bien, avec le lâcher-prise c’est un peu le même fonctionnement : c’est à dire que tu vas tout mettre en œuvre, quand je dis tu c’est moi hein, mais je pense que je ne suis pas la seule ici, bref, tu vas donc tout mettre en œuvre pour atteindre quelque chose qui vise justement à se laisser porter, accueillir, laisser la vie te surprendre. Hum, ça semble légèrement paradoxal et compliqué notre histoire. 

 

Alors qu’au final ce qui n’est pas compliqué c’est, de mettre ton énergie, ton focus sur ce sur quoi tu peux avoir un impact, et c’est exactement là que j’ai échoué dans ma méthode. J’ai pensé que j’arriverai à lâcher-prise quand j’aurais des résultats sur mes problématiques actuelles. Donc pour lâcher-prise il me suffisait d’atteindre mes résultats, et plus vite je les atteindrais, plus vite je pourrais être tranquille. J’ai donc mis les bouchées double pour être plus vite en paix et devine quoi : ça m’a rajouté de l’anxiété, du stress, de la déception et une mauvaise image de moi, car, plutôt que de me rapprocher de mes objectifs, je m’en éloignais. Rien d’étonnant puisque c’était dans une énergie d’urgence et de « il faut » que j’entamais chaque démarche. Tu comprends le côté creepy ?

 

Et puis, j’ai compris que ce n’est pas en atteignant mes objectifs que j’allais me foutre la paix, mais en me foutant la paix que j’allais atteindre mes objectifs.

 

Laisse moi reprendre cela plus doucement : plutôt que de faire tout ce que je pouvais, sous la contrainte, la pression et l’urgence pour atteindre mes objectifs, j’ai compris que c’est en étant douce, à l’écoute et bienveillante envers moi-même et qu’en faisant les choses avec envie et avec le coeur que j’obtiendrais ce que je veux. Énergie on a dit, n’est-ce pas 😏. Ça m’a demandé du temps de comprendre ça, plusieurs mois, presque même une année pour être honnête. J’ai compris avec le temps que je n’étais plus cette personne qui fonctionne sous la contrainte pour avoir des résultats, que je ne voyais plus les choses comme ça dans mon esprit mais que pour autant ma pratique elle restait ce qu’elle avait toujours été. Dissonance, ajustement, une bonne dose de réalité, d’acceptation et d’action pour changer le changeable et rétablir un alignement entre mon esprit et mon quotidien. Parce que le plus important ce n’est pas la destination, mais la façon dont tu t’y rends. Et j’ai réalisé que ma destination, pour l’avoir atteint quelque fois dans différents domaines, n’avait pas autant de saveur lorsque le chemin avait été parcouru dans le rush, dans le dur, et dans l’impatience. En revanche, j’ai compris qu’en profitant du chemin, en faisant quelques détours parce que le paysage semble sympa et en prenant le temps de respirer, de vivre, alors, c’est là que se trouve le lâcher-prise. 

 

Le message d’aujourd’hui est donc que tu n’es pas incapable d’atteindre le lâcher-prise parce que ce n’est pas dans ta nature, ou parce que tu te poses trop de questions, ou encore parce que tu veux tout contrôler. Moi aussi j’ai toutes ces choses que je viens de citer en moi, mais ce n’est pas pour autant qu’elles me définissent, je suis aussi curieuse, pleine de ressources, déterminée, joyeuse, rêveuse, et je refuse que mon anxiété définisse mon quotidien. Alors, c’est ok d’avoir des jours sans, c’est ok d’avoir de vieux réflexes, c’est ok d’avoir parfois le « naturel qui revient au galop » mais c’est aussi ok de gagner chaque jour un petit peu plus de terrain du côté du lâcher-prise, c’est ok de retomber dans de vieux panneaux au début puis de réaliser que « ah ça j’en veux plus, c’est un vieil automatisme » et à force de le repérer, le faire disparaître peu à peu, jusqu’à ce qu’un jour naturellement le nouvel automatisme prenne le dessus sans que tu t’en rende compte. La morale de tout ça c’est que tu peux être ce que tu veux, et pendant longtemps quand je disais que mon rêve c’était d’avoir un quotidien facile, sans remise en question permanente, sans que mon cerveau tourne 24 heures sur 24 dans tous les sens, sans devoir peser les pour et les contre de chaque situation, mais de savoir prendre des décisions pour moi, de savoir prendre soin de moi, et qu’on me répondait « non mais c’est pas toi, impossible tu es trop comme ça, tu veux trop tout contrôler » et bien je n’ai pas laissé cela me définir. Oui, il y a des rechutes. Oui, ce n’est pas acquit pour la vie. Oui, ce ne sera pas toujours comme ça. Mais, à presque 30 ans, je sais aussi que tout est éphémère, la personne que je suis aujourd’hui aussi, et que demain, les choses seront différentes, je serai différente et j’aurai encore de nouvelles armes pour remporter les batailles que je voudrais mener à ce moment-là.

Alors, tout cela pour te dire de ne pas te laisser définir par le fait d’être anxieuse, ou hypersensible, ou hyper-emphatique, ou hyper organisée ou dans l’hyper-contrôle. Si tu n’as jamais réussi jusqu’ici à te foutre la paix ce n’est pas parce que tu n’y arriveras jamais, c’est simplement parce que tu as toujours essayé avec la mauvaise méthode. Mon conseil pour toi aujourd’hui, pour t’aider à tendre vers ce lâcher-prise repose sur 3 actions : 

 

1/ Faire chaque jour, quelque chose qui te plaît,

juste parce que ça te plaît. L’idée ici c’est de renouer avec la notion de plaisir et se détacher du mode pilote automatique de je fais ceci parce que c’est bon pour ma santé, je fais cela car c’est comme ça que je vais atteindre ceci, etc, etc. Ça peut être lire un livre, ou écouter une musique, ou colorier, ou boire un chocolat chaud devant un dessin-animé, que sais-je, l’important c’est que le seul "objectif", si je peux l’appeler comme ça, c’est de te faire plaisir et non de rentabiliser ton temps ou apprendre quelque chose ou en retirer un bénéfice quelconque ou autre que : te faire kiffer !

 

2/ Te mettre à écrire.

Oui, oui, oui, je sais, je radote et pourtant je n’ai que 29 ans, mais vraiment ma douce, le journaling c’est la technique qui va te permettre de sortir de toi toutes les questions, les remarques, les pensées, les émotions, qui tournent en boucle et en rond à l’intérieur de toi. Ici on externalise ça permet de 1. Ne pas laisser pourrir les choses à l’intérieur de soi ; de 2. Y voir plus clair une fois que toutes les idées sont posées à plat devant soi ; et enfin 3. De faire le tri sur ce qui est bénéfique, ce qui est de l’ordre de l’habitude, des croyances, des vieux automatismes et ce que l’on décide de garder, accentuer, se concentrer sur. 

 

3/ Lire le livre « l’acceptation radicale » de Tara Brach.

On est sur un livre qui parle de l’estime de soi, et pour moi, tant que tu n’auras pas conscience à un milliard de pour-cent en ta valeur profonde, alors tu chercheras toujours à combler quelque chose. Tout part de toi, et ce livre pourrait vraiment avoir le pouvoir de transformer ta vision de toi, ou en tout cas, de te donner quelques clés, comme je le fais au quotidien au travers de tous mes contenus, pour t’apaiser. 

 

Voilà ma douce, c’était mes conseils et déclics du jour pour toi dans cet article. Je t’embrasse de tout mon cœur et je te dis à la semaine prochaine avec un article inédit ! Très belle semaine à toi.

 

Avec tout mon amour, 
Mélanie

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