Mon histoire 🌿

Je suis née et j'ai grandi dans une petite ville de province, en France. J'ai un petit frère d'amour, de 4 ans mon cadet, et des parents extraordinaires. Ces 3 petites personnes sont définitivement tout pour moi. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été cette petite fille pleine de vie, dans tous les sens du terme, un peu boulotte, très pipelette et atteinte du syndrome de la gentille petite fille. Le mot d'ordre : ne pas déranger.

Je me souviens de cette fois où, mes parents avaient des amis à la maison, et mon papa m'avait répété à plusieurs reprises de ne pas faire de trottinette sur le béton de la terrasse qui venait tout juste d'être sec. "Mais t'inquièèèèèèèèèèètes" ai-je dû penser en m'élançant dans cette petite pente à toute allure avant de me ramasser dans les gravillons. Un petit bout de ciment s'est planté dans mon genou (à ce jour, 20 ans plus tard donc, j'ai toujours la cicatrice je te signale, donc on était sur un gros accident de la route quand même ! ahah) et j'ai commencé à saigner fort fort fort. À ce moment-là, hors de question d'aller déranger mes parents qui passent un bon moment pour les inquiéter et me prendre un "je t'avais prévenu" dans les dents. Fierté mêlée à peur, je me suis donc sagement assise avec de l'essuie-tout pour éponger mon genou, dans ma chambre, en attendant que le temps passe (et en pleurant toutes les larmes de mon corps bien sûr). Quand ma maman m'a trouvée dans cet état quelques minutes plus tard (il n'en a  pas fallu davantage avant de se rendre compte que c'était un peu beaucoup trop calme (et qu'on n'aime pas très beaucoup ça) qui à la réf ici ? 😜 ), elle m'a demandé pourquoi je n'étais pas venue la voir et j'ai répondu "je ne voulais pas vous déranger". 

Et ça a donc été l'histoire de ma vie : ne pas savoir quand, ou comment demander de l'aide. Rester dans mon coin et attendre que ça passe. Surtout ne pas faire de vague. 

Il s'en est suivi l'adolescence et le début des complexes de ce corps un peu trop arrondi à mon goût. J'étais la petite gourmande (et ça se voyait) de la bande de copines, tu sais ces copines qui entrent vraiment dans le 10-12 ans, quand toi, le 14 te boudine un peu. C'est donc à ce moment très précis de ma vie, autour de mes 12 ans que j'ai mis un pied dans l'engrenage interminable, insatisfaisant, et toujours plus rabaissant des régimes. J'ai tout fait : le régime Ducan, la soupe aux choux, les pilules amincissantes, les jus drainants, le jeûne, le jeûne intermittent, les mono-diètes à la carotte, à la pomme, au concombre, le régime des œufs et j'en passe. Et puis, j'ai également tout testé : les crèmes amincissantes de nuit, de jour, les huiles anti-cellulite, les appareils vibrants, dormir enroulé dans du Cellophane, porter des shorts amincissants et anti-peau d'orange jour et nuit. Bref, j'ai dépensé une énergie et une somme d'argent folle pour essayer désespérément de perdre ces quelques kilos superflus.

En parallèle de ces régimes, j'ai bien sûr développé une (très) faible estime de moi-même. Et forcément, j'étais celle qui n'arrive pas à perdre du poids, celle qui n'arrive pas à maintenir une bonne alimentation, celle qui est trop gourmande, celle qui n'a pas assez de volonté. 

C’était ça finalement, j’étais trop, ou pas assez.

On ajoute quelques gouttes à ce mal-être physique de mauvaises relations amicales et amoureuses et hop on remporte le gros lot : je me retrouve du haut de mes 20 ans, la plus ronde et à la fois la plus vide possible.

La seule chose que je sais dans ma vie depuis toutes ces années, c’est où je veux aller, professionnellement parlant. Je sais que je veux faire des études, travailler dans de grands groupes, vivre dans une grande ville, et avoir une vie remplie de choses à faire, à découvrir, à tester, à tenter. Bref, j’ai hâte d’être grande depuis que j’ai 9 ans pour vivre cette vie dont j’ai tant rêvé.

Et c’est ce que je vais faire : après avoir passé mon BAC à 17 ans, je quitte le foyer familial et prends mon tout premier appartement dans la ville de Tours pour réaliser mon BAC+2, un DUT en Techniques de Commercialisation. En parallèle, j’ai bien compris (et mes parents me l’ont très bien appris : on a rien sans rien), je travaille donc en tant que conseillère de vente en bijouterie durant les vacances. À 19 ans, et après l'acquisition de ce diplôme  : c’est le retour chez papa et maman. Une première grosse phase de ma vie, une espèce de retour en arrière auquel j’ai du mal à faire face, mais qui est pour le mieux : j’ai besoin de mettre de l’argent de côté pour intégrer l’école de commerce que je convoite tant, à Paris. Je travaille donc non-stop durant 1 an, et à 20 ans, ça y est tout commence : je pars à Paris et j’intègre l’école que je souhaitais !

Je vais donc passer ma Licence en marketing du luxe, puis un premier Master en marketing stratégique. Par la suite,  j'en ai acquis un second en cours du soir, en plus de mon premier CDI, en web marketing et communication digitale. Le tout bien sûr, en alternance, pour pouvoir payer mon école et ma vie à côté : j’ai d'abord été assistante de direction puis commerciale terrain,  avant d'intégrer le secteur qui deviendra ma véritable passion : l’événementiel.

C’est donc à la fin de mes études, du haut de mes 23 ans que j’ai enfin « tout » ce dont j’ai toujours rêvé : un appartement assez grand et bien placé, je décroche mon premier CDI en sortant d’école dans une entreprise que j’aime +++ et avec des collègues de folie (croyez-moi, on n’en rencontre pas partout des comme ça). Entre temps, j’ai investi sur moi, pour de vrai, et me suis fait accompagner d’une diététicienne et nutritionniste pour enfin perdre ce poids en trop que j’accumulais de plus en plus avec les années entre chaque régimes, et me sentir bien dans ma peau. Et d’un point de vue purement personnel, tout roule, j’ai mes ami(e)s, mon chéri, un rythme de vie que j’adore. Bref, le soleil est au beau fixe.

Et puis parce que la vie est une grande roue et que rien ne dure, ni les bons, ni les mauvais moments, j’arrive à l’aube de mes 25 ans plus perdue que jamais : quelques déceptions amicales, une envie de plus professionnellement, une séparation amoureuse et le retour des troubles du comportement alimentaire. C’est la douche froide. J’ai la sensation d’être de retour au point de départ. Je me rends compte qu’il a suffi de peu pour totalement me chambouler et me remettre en question. Et surtout que je ne connais pas ma valeur, ce que je veux, ce que j’attends. Bref, rien ne va plus dans le monde des bisounours que je me suis construit. 

TA DEUXIÈME VIE COMMENCE

QUAND TU COMPRENDS QUE TU N’EN AS QU’UNE.

Et c’est donc ici, du haut de mes 25 petites années que je débute ma deuxième vie. Je me mets à écouter des podcasts sur « la crise des 25 ans », « comment aller mieux », « comment aller bien », « comment être heureuse quand on semble tout avoir sur le papier », à lire des livres de développement personnel, à m’intéresser de plus près à certaines approches, je reprends le sport, la danse en club, je change de travail et je décide, encore une fois d’investir sur moi (pour la première fois, au-delà de la dimension purement physique) en réalisant un programme avec une coach en confiance et en estime de soi. 

C’EST DE LOIN,

LA MEILLEURE DÉCISION

QUE J’AI PRISE

DE TOUTE MA VIE.

Mon après 💫

C’est donc, il y a quelques années, que tout à commencé. Je suis passée de la gentille « fille oui-oui » à celle qui sait dire « non » quand elle a vraiment envie de répondre non, qui sait s’affirmer, et cela, sans blesser autrui ou se culpabiliser soi-même durant des jours (pour au final, s’en vouloir et re-répondre « oui »…). Je suis passée d’une recherche constante d’approbation extérieure par ma propre acceptation et validation. Je suis passée d’une quête de reconnaissance et d’amour infini à un amour de moi, inconditionnel. Je suis passée d’une frustration due à mes trop grandes attentes dans mes relations, à un pouvoir de communication, en toutes circonstances. 

En bref, j’ai appris à me connaître, à reconnaître ma valeur (la réelle, pas celle tronquée dans ma tête), à m’accepter, à accepter mon corps, mes défauts, à m’aimer, même les jours « sans », à m’exprimer, exprimer mes besoins, mes envies, mes émotions, mes sentiments. J’ai également appris à m’entourer, des bonnes personnes, celles qui te portent et t’apportent (en énergie, en amour, en bienveillance, en présence, celles qui tirent le meilleur de toi-même). J’ai appris à me faire confiance, en tant que personne, en tant que femme, en tant qu’entrepreneure. J’ai appris à écouter mon intuition. Pour de vrai. Et à en faire quelque chose de constructif. 

J’ai appris à me concentrer et à ressortir le meilleur de moi-même, et cela a rayonné positivement sur l’ensemble des aspects de ma vie. 

ET AUJOURD’HUI

 Au quotidien, j’ai appris à transformer mes pensées et à travailler sur ma vision des choses. Je sais aujourd’hui qu’un jour « sans » se décide, car tout part de soi et qu’il est possible de transformer une pensée, une journée, une carrière, une vie, simplement par le pouvoir d’une envie qui se transforme en désir profond, qui se transforme en plan d’action et qui devient une telle obsession que l’on donne le meilleur de soi pour l’obtenir. 

C’est exactement ce qu’il s'est passé pour moi : de la jeune fille pas du tout sure d’elle, qui ne sait pas dire non, je suis devenue l’entrepreneure rayonnante qui gère sa propre marque, ses différents business et qui rencontre chaque jour des personnes incroyables, auxquelles je n’aurais jamais songées. 

MON PLUS GRAND SOUHAIT DÉSORMAIS,

EST DE TE DONNER LES CLÉS

POUR QUE TU PUISSES TOI AUSSI, RAYONNER

ET VIVRE TA VRAIE VIE, EN MIEUX.